La chose la plus intéressante à observer, et même à copier, est la manière dont Tommy Fleetwood tient le club. Son grip est un modèle de perfection et de neutralité. Il garde en plus de ça une connexion constante avec son club tout au long du swing. On sait tous que le club peut parfois nous échapper des doigts pendant le mouvement. Or si on perd cette connexion avec le club, on est moins sous contrôle.
Fleetwood, lui, ne semble jamais perdre cette connexion, au point qu'on le voit souvent au finish garder longtemps le club en mains avec le pouce de la main droite qui conserve de façon très visible son emprise sur le grip, justement pour garder du contrôle jusqu'au bout. Attention, ce contrôle, cette tenue du club, ne veulent pas dire que les poignets ne sont pas libres et que la fluidité n'est plus au rendez-vous pendant le mouvement, bien au contraire.
Gardez donc en tête ce contact constant avec le club à travers un bon grip, ferme certes, mais qui laisse tout de même de la mobilité au niveau des poignets et de la fluidité pendant le swing.
Ensuite conservez cette idée d'une rotation importante sans pour autant avoir beaucoup d'amplitude. La rotation vous fera gagner en puissance tandis que l'amplitude contenue vous offrira un plus grand contrôle, tant au backswing qu'au finish. C'est sans conteste la recette pour lancer autant de fléchettes que Tommy Fleetwood sur le parcours.
Retrouvez l'intégralité de cette analyse dans le n°170 de Journal du Golf.